Guide du marketing et de la communication

Cloud computing

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Selon l’usage que chacun en fait, la définition du cloud computing peut-être développée de différentes manières. Afin de résumer simplement son essence, on peut le définir comme étant un moyen d’utiliser l’Internet dans le but d’améliorer et de simplifier les services informatiques. Le cloud computing permet en effet d’avoir un accès facile et permanent à des ressources indispensables tels que les serveurs, les logiciels, les bases de données, les espaces de stockage et différents types d’outils qui sont hébergés dans un centre de données distant, chez un fournisseur de cloud. Mais si on peut disposer de toutes ces ressources en tant qu’entreprise, pourquoi recourir au cloud computing ?

Les avantages du cloud computing

L’un des principaux avantages du cloud est son coût. L’utilisateur (l’entreprise) qui s’en sert loue l’espace et les services qu’il utilise dans le cloud. Il est facturé sur sa consommation réelle. Par rapport au coût de l’acquisition de tout le matériel nécessaire à l’installation informatique de l’entreprise, l’achat de logiciels, leur maintenance, leur mise à jour ainsi que les coûts relatifs à l’embauche d’un personnel compétent qui sera dédié à ces différentes tâches, le cloud se révèle être bien plus économique pour les entreprises.

Outre le coût moins cher, le cloud computing offre aussi mobilité et flexibilité aux usagers. Les ressources leur sont fournies en libre-service, ils y ont accès sur n’importe quel support, à tout moment et à n’importe quel endroit du moment qu’ils ont accès à une connexion internet. Ils ont aussi l’avantage d’être faciles à déployer et à adapter aux besoins des utilisateurs.

Le cloud computing permet également aux entreprises de gagner en rapidité et d’optimiser leurs méthodes de travail. Chaque utilisateur peut en effet bénéficier de la puissance de calcul des nombreux serveurs qui constituent le datacenter. Le cloud est également pratique pour le travail en équipe. Il dispose de divers outils collaboratifs directement accessibles et utilisables sur les navigateurs. On peut aussi avoir accès à différentes sortes d’applications (traitement de texte et d’images, tableur…) depuis le cloud.

Par ailleurs, les ressources offertes par le cloud sont toujours mises à jour. Elles sont surtout hautement sécurisées pour pallier les éventuels piratages et pannes courants dans les entreprises. Le cloud est l’emplacement idéal pour sauvegarder les données, y avoir accès de façon permanente et les partager facilement.

Les différents types de cloud

Les utilisateurs ont le choix entre 3 type de cloud :

–    Le cloud public : les infrastructures et outils sont la propriété du fournisseur de cloud. Ils sont mis à la disposition du public. Il est néanmoins soumis à toutes les mesures de sécurité indispensables pour protéger les données des utilisateurs.

–    Le cloud privé : les ressources qui se trouvent donc sur un réseau privé sont exclusivement utilisées par l’entreprise. Dans ce cas, le datacenter peut se trouver physiquement dans l’entreprise mais celle-ci peut aussi louer les services d’un fournisseur de cloud. Il a cependant un inconvénient : il est difficile à gérer et coûte cher.

–    Le cloud hybride : c’est un mix des 2 précédents clouds. Les ressources et données sont partagées entre le cloud public et le cloud privé. Il est donc plus flexible et permet aux utilisateurs de mieux gérer leurs données. Le cloud hybride permet aussi d’optimiser la sécurité des données sensibles de l’entreprise.

Quel que soit le type de cloud choisi, les utilisateurs peuvent tous avoir accès aux mêmes catégories de services. 

Les services du cloud computing

Le service basique du cloud computing est l’IaaS ou Infrastructure as a Service. Vous pouvez l’utiliser si vous avez besoin d’infrastructure de base tels que les serveurs, le système d’exploitation, les réseaux, les espaces de stockage…

Le SaaS ou Software as a Service se réfère aux applications ou logiciels accessibles via le cloud à la demande ou aussi en abonnement. Le fournisseur de services de cloud s’occupe de la maintenance et de la mise à niveau.

La troisième catégorie de services est le PaaS ou Platform as a Service. Il permet aux développeurs de créer et de tester les applications de leur création sans avoir à s’occuper de l’infrastructure qui vont les accueillir.

Le cloud computing dispose également d’une catégorie de services appelée FaaS ou Function as a Service. Connue aussi sous le terme Serverless, le FaaS sert à créer des fonctionnalités à intégrer dans les applications sans avoir à réaliser les différentes configurations nécessaires sur le serveur.

Pour finir, le BaaS ou Backend as a Service permet aux développeurs de se libérer des tâches backend tels que l’authentification des utilisateurs et le stockage en cloud. Celles-ci seront confiées au fournisseur de service cloud pendant que les développeurs prennent en main le frontend.

Qu'est-ce que le DOOH - Agence Sharing

DOOH

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Le DOOH ou Digital Out-Of-Home fait référence à la publicité extérieure numérique. Le DOOH sert à diffuser des publicités dynamiques et interactives en extérieur sur différents types d’écrans. Format publicitaire très en vogue actuellement, le DOOH peut être déployé sur les voies publiques, dans les zones de forte affluence comme les stations de métro et les centres commerciaux, à l’arrière d’un taxi, dans les locaux professionnels, etc. Si les grandes marques sont nombreuses à l’avoir adopté, c’est parce que le DOOH présente de nombreux avantages.

Pourquoi intégrer le DOOH dans votre stratégie marketing

Peut-être que vous faites déjà de la publicité digitale mais avec le DOOH, vous allez pouvoir amplifier leur impact. Voici ce qu’il vous permet de réaliser.

1. Démultiplier votre visibilité

La possibilité d’afficher vos publicités partout et notamment dans les endroits les plus fréquentés offre à votre marque une grande visibilité, même auprès des personnes qui ne vous connaissent pas encore. Vos publications sur les réseaux sociaux ou sur d’autres plateformes digitales auront ainsi une plus large portée.

2. Attirer l’attention du public

Une publicité dynamique affichée sur un écran digital lumineux a beaucoup plus de chance d’attirer le regard des passants qu’une affiche imprimée. Ce type d’affichage a aussi l’avantage d’être plus facile à retenir. Comme le DOOH permet également de mettre à jour instantanément les informations publiées, il retient davantage l’attention. Le DOOH un outil de premier choix pour faire passer un message au public.

3. Créer des interactions

L’usage le plus courant du DOOH est aujourd’hui la diffusion des contenus générés par les utilisateurs (UGC) sur les réseaux sociaux. Grâce à des technologies avancées comme celles d’Elise Technologies, le DOOH devient un outil redoutable pour créer des interactions autour d’une marque ou d’un événement. Avec Elise Technologies, TF1 pouvait par exemple donner la parole aux supporters des Bleues. Leurs messages, photos et vidéos de soutien sur Instagram et Twitter étaient diffusés sur les écrans de JCDecaux à travers toute la France. L’utilisation de l’hashtag #FiersdetreBleues a permis de mesurer l’impact de la campagne.

4. Créer des publicités personnalisées

La contextualisation est aussi l’un des points forts des publicités DOOH. Vous pouvez adapter votre contenu en fonction du lieu, du moment et même de la météo où il sera affiché. Pour plus d’engagement, vous pouvez aussi inviter le public à créer des posts autour de votre marque ou produits. Relayez-les ensuite sur les écrans DOOH. C’est ce qu’a fait MediaGares en permettant aux usagers d’enregistrer une vidéo personnalisée depuis une application web dédiée. Ils pouvaient ensuite la diffuser sur les écrans de la gare d’arrivée de leurs proches.

5. Diffuser des informations en temps réel

Avec le DOOH, publiez des informations à jour pour le public. L’exemple le plus connu est la diffusion des meilleures photos de supporters sur les écrans géants au cours d’un grand match. On a aussi l’habitude de voir sur les DOOH les jauges qui évoluent en temps réel pour suivre les résultats d’un vote, d’un sondage ou d’un concours.

6. Exercer votre activité d’une manière plus responsable

Que vous soyez un professionnel de la publicité ou une marque qui veuille promouvoir des produits et services, la réalisation d’une campagne publicitaire digitale de grande envergure est préférable à une campagne d’affichage print. Les affiches imprimées ont besoin d’être renouvelées régulièrement puisqu’elles s’abîment vite, un usage qui implique l’abattage de milliers d’arbres.

Comment exploiter les avantages proposés par le DOOH

Le DOOH est un autre type de média où la création de campagne est assez différente de celle qu’on fait pour les mobinautes. Les données nécessaires à la diffusion d’une campagne sur ces dispositifs extérieurs ne sont pas les mêmes que celles qu’on recueille pour les habituelles plateformes digitales. Par exemple, il peut être nécessaire de connaître le taux de fréquentation d’un endroit, les horaires de départ ou d’arrivée des vols dans un aéroport etc. Les datas sont donc les éléments les plus importants après avoir défini l’idée de base de la campagne. L’utilisation du DOOH couplée à la puissance des réseaux sociaux est à l’heure actuelle l’un des meilleures façons d’en tirer le meilleur parti et d’amplifier son efficacité.

Défilition et usages du kakémono - Agence Sharing

Kakémono

Kakémono 1200 900 Sharing

Terme d’origine japonaise qui signifie « objet accroché », le kakemono désigne une affiche suspendue qui sert essentiellement à faire des PLV ou Publicités sur Lieu de Vente aujourd’hui. A cet effet, on trouve aussi des kakémonos sur pied ou autoportants et enroulables de nos jours, selon l’endroit où il est placé et selon l’objectif de l’événement pour lequel on l’utilise. Mais le kakémono n’a pas toujours servi à la réalisation de publicités. Il avait une toute autre vocation au départ mais celle-ci a évolué au fil des années.

Les usages d’origine du kakémono

Le kakémono est apparu pour la première fois en Chine, au 7è siècle. La dynastie Tang l’utilisait pour suspendre les prières et les textes bouddhistes dans le but d’en faciliter la lecture. Arrivé au Japon un siècle plus tard, il devient un élément essentiel pour marquer les changements de saison. Les japonais affichaient sur les kakémonos des visuels adaptés à chaque période pendant le rituel du thé. C’est au 19è siècle qu’il devient le support favori des peintres avant de devenir l’outil de communication tel qu’on le connaît aujourd’hui.

Le kakémono a donc survécu à plusieurs siècles et il continue d’être apprécié par de nombreuses entreprises de nos jours. Il offre en effet plusieurs atouts.

Pourquoi choisir le kakémono comme support de communication ?

Parmi tous les supports de communication hors média, le kakémono est sans doute le meilleur :

– Sa grande dimension offre à la fois une grande visibilité et la possibilité d’imprimer une affiche avec un visuel attractif pour le public. Aujourd’hui, il y a même des kakémonos double-faces.

– Il est possible d’ajouter du texte sur l’affiche. Le message est donc plus clair car l’information donnée par le visuel est complétée par le texte.

– C’est un support qui permet aux entreprises de mettre en valeur leur image de marque, leurs atouts et leur créativité.

Outre ces avantages, les matériaux qui servent à la création des kakémonos sont faits pour résister à l’humidité, au froid et à la chaleur. Ils sont donc adaptés aux différents salons et événements commerciaux quelque soit l’endroit où ils ont lieu. Les kakémonos peuvent aussi être utilisés en guise de signalisation et de décoration. Pendant les séances de formations ou autres réunions où il faut faire passer certaines informations, ils sont également efficaces. Selon l’événement, on peut choisir entre le film polypro, le tissu (polyester en général) et la bâche ininflammable pour créer un kakémono. Les supports peuvent être en aluminium ou en PVC.

Diagramme de Gantt

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Le diagramme de Gantt est un outil de gestion de projet créé en 1910 par Henry Gantt. Il permet de planifier efficacement les tâches et de visualiser la progression de chacune d’elles par rapport au délai imparti pour leur réalisation. L’avancement des tâches est représenté par un graphique (une barre horizontale) qui évolue dans le temps. Le diagramme de Gantt permet aussi de mettre en évidence l’interdépendance des tâches et ainsi d’adopter l’organisation idéale. Mais s’il existe plusieurs outils de gestion de projet, pourquoi opter pour celui-ci ?

Les avantages du diagramme de Gantt

Le premier intérêt de cet outil est d’offrir une vision globale du projet. Il est alors plus facile de hiérarchiser les tâches, de repérer les éventuels retards et de réagir en conséquence. Le budget temps de chaque tâche est en effet visible sur le diagramme. Par ailleurs, la représentation graphique est facilement compréhensible par tous les concernés. C’est un fait qui facilite beaucoup la communication et encourage les prises d’initiatives, d’autant plus qu’il est aussi possible de marquer sur le diagramme les moyens humains et matériels alloués à chaque tâche.

Le diagramme de Gantt a en outre l’avantage d’être dynamique. Si vous êtes obligé de changer votre planning, il recalculera automatiquement les dates d’échéances de toutes les tâches. Vous n’avez donc pas besoin de tout replanifier après avoir effectué une modification. Il est adaptable à tous les types de projets et il facilite également la mise en place des jalons. Ces derniers servent à valider la réalisation des étapes de votre projet. Afin de faciliter la construction de votre diagramme, voici un résumé de ce qui devrait s’y trouver.

De quoi est constitué le diagramme de Gantt ?

Il met en évidence 5 éléments fondamentaux :

  • La liste des tâches : à gauche de votre diagramme, on devrait trouver la liste de toutes les tâches, organisées généralement par ordre chronologique. Elles sont à segmenter en sous-tâches car il est important de tenir compte de chaque action à réaliser dans l’estimation du projet. Cela évitera les retards d’exécution et de livraison.
  • Les ressources humaines et matérielles attribuées à chacune des tâches.
  • La durée : c’est ici qu’on peut mettre en place le calendrier et évaluer la durée totale du projet à partir de la durée de chaque tâche. L’unité de temps à utiliser sur l’ensemble du projet est aussi défini ici (semaine, jour, heure…).
  • La connexion entre les tâches : elles ne se font pas toutes en même temps. Parfois, il y a des tâches qui ne peuvent commencer que si les précédentes ont été réalisées, il y en a qui doivent commencer ou finir en même temps et d’autres qui ne peuvent être terminées que si une tâche précédente a démarré. Ces dépendances seront représentées par des flèches sur le diagramme, toujours dans le but d’avoir un bon aperçu de l’état du projet.
  • Les jalons : ils marquent la fin d’une étape afin de garder une visibilité sur la progression du projet, surtout si celui-ci s’étend sur une longue période. Il s’agit donc d’un repère qui n’aura donc pas de durée déterminé. On le représente souvent par un losange sur le diagramme.

Afin de mettre en place ces différents éléments, vous pouvez utiliser différents outils. Voici quelques-uns entre lesquels vous pourrez choisir.

Les outils nécessaires à la création d’un diagramme de Gantt

Il existe aujourd’hui des logiciels prévus pour la création d’un diagramme de Gantt tels que Projectpro, Gantter for Google Drive, Smartsheet ou encore Ganttproject. Ils offrent généralement des fonctionnalités complètes et efficaces. Si vous n’y avez pas accès, vous pouvez aussi créer un diagramme de Gantt sous Excel ou avec Powerpoint. Pour ce dernier, il faut télécharger le plugin Office Timeline et l’installer afin de pouvoir créer un diagramme. Excel et Powerpoint n’offrent évidemment pas les mêmes solutions que les logiciels spécialisés, mais ils peuvent vous aider pour les réunions de petite envergure.

qu'est ce que le CSS - Agence Sharing

CSS

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Le CSS ou Cascading Style Sheets est un langage informatique qui sert à mettre en forme les pages web et certains types de documents comme le XML. Les feuilles de styles en cascade sont nées 5 ans après l’apparition du HTML pour le compléter selon les spécifications de w3.org en 1996. Avant, on se servait en effet des codes HTML pour rendre les pages internet lisibles. Avec l’évolution du web, le CSS s’est aussi amélioré, il permet aujourd’hui d’avoir des sites web aux apparences bien soignées. La version qu’on connaît à l’heure actuelle est le CSS 3. Mais concrètement, qu’est-ce que le CSS nous permet de faire ?

L’utilité du CSS

Il nous permet de définir l’aspect visuel de nos pages web ou de nos documents rapidement et avec beaucoup plus d’efficacité. Grâce au CSS, les possibilités de mise en page sont assez nombreuses pour attirer et retenir l’attention des internautes sur nos sites.

Si avec le HTML, on devait écrire de longues lignes de codes à ne plus se retrouver sur chaque page pour les mettre en forme, ce n’est plus le cas avec le CSS. On peut désormais définir les styles de toutes les pages (la forme des bordures, la taille et la couleur du texte, le positionnement des images, etc.) en une seule fois et les centraliser. Les mises à jour en deviennent aussi plus faciles. Les codes sont également plus propres, car le CSS permet de séparer le contenu d’une page de sa mise en forme. S’il est bien géré (minimisé), il participe même au référencement naturel du site.

A quoi ressemble le code CSS ?

Voici un exemple de code CSS

Il se traduit par une succession de règles dont la syntaxe est composée par un sélecteur (p dans l’exemple ci-dessus) et une ou plusieurs déclarations écrites dans des accolades. Une déclaration est constituée par une propriété (ici font-size et color) et une valeur (12px et black) séparées par deux points. Elle se termine toujours par un point virgule. Dans notre exemple, la règle est donc d’écrire le paragraphe en noir et avec une taille de police de 12 pixels.

Comment s’en servir ?

On se sert d’éditeurs de texte comme Notepad++, Sublime Text ou Dreamweaver pour écrire les codes CSS. Commencez toujours votre code par la règle @charset « utf-8 »; afin de définir l’encodage des caractères utilisés dans la feuille de style. Enfin, pour que votre CSS prenne effet, il est recommandé de créer un fichier spécifique avec une extension .css. Néanmoins, il est aussi possible de l’intégrer directement dans l’en-tête de la page (dans <head>) à l’intérieur de la balise <style>. On peut aussi ajouter un attribut style à toutes les balises mais cette méthode n’est pas propre, elle est fastidieuse, difficile à gérer et alourdit les codes. Il est à noter que ce sont les navigateurs qui interprètent les codes CSS et qu’il peut parfois y avoir des incompatibilités des codes avec certains.

Définition de la blockchain - Agence Sharing

Blockchain

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La blockchain a fait son apparition en même temps que le Bitcoin en 2008, mais elle n’est pas encore connue de tous à ce jour. Qu’est exactement la blockchain ? Quelle est son utilité ? Comment ça marche ? Les réponses ci-après.

Qu’est-ce que la blockchain ?

La blockchain est une technologie permettant de réaliser des transferts de valeur et d’informations sans passer par un organe central de contrôle, sans frais et sans considération de volume ni de frontière. L’un de ses plus grands atouts est en effet la désintermédiation. Les échanges (des transactions le plus souvent) se font donc directement d’un utilisateur à un autre (peer-to-peer).

Mais la blockchain est aussi une base de données décentralisée. Contrairement aux bases de données habituelles, les données qu’elle contient ne sont pas stockées à un seul endroit, elles sont enregistrées sur l’ordinateur de chaque membre du réseau. Elles sont organisées par blocs liés entre eux par un processus cryptographique, d’où le nom de blockchain. La base de données est mise à jour automatiquement et constamment dans l’ordre chronologique de telle sorte que toute action réalisée sur le réseau est horodatée et est irréversible. Les données ne sont ni modifiables ni effaçables. Elle est donc transparente et surtout sécurisée car son fonctionnement rend tout piratage impossible.

A quoi sert-elle ?

Mise à part l’élimination des intermédiaires qui multiplient les dépenses et rallongent le processus de transaction, la blockchain facilite énormément les échanges entre les internautes. Les transferts de valeurs peuvent se faire rapidement, en toute sécurité et sans duplication. L’économie collaborative s’en trouve en même temps favorisée.

La Blockchain est également en train de donner naissance au Web 3.0 où tout n’est plus contrôlé par les GAFA : les internautes peuvent se servir d’applications décentralisées, transférer des fichiers beaucoup plus rapidement et ont le contrôle sur leurs données personnelles.

Par ailleurs, cette technologie a été créée au début pour rendre possible l’utilisation de la monnaie numérique Bitcoin mais son champ d’application est beaucoup plus large aujourd’hui. En effet, elle peut être utilisée pour enregistrer d’autres types de bien comme les brevets, les papiers d’identité, la musique, les titres de propriété, etc. On notera la possibilité de créer, grâce à la blockchain, des contrats intelligents ou smart contracts qui simplifient et automatisent un grand nombre de procédures dans l’exécution des termes d’un contrat.

On peut même utiliser la blockchain pour améliorer la gouvernance. Grâce à la transparence et l’accessibilité des données, les institutions étatiques peuvent par exemple lutter facilement contre les fraudes électorales. Certaines institutions s’en servent aussi contre le blanchiment d’argent et l’obligation de connaissance des clients (KYC) en analysant les données qui les intéressent sur la blockchain (les transactions effectuées par le client principalement).

Afin de mieux comprendre cette technologie, voyons les principes de base de son fonctionnement.

Comment fonctionne la blockchain ?

La blockchain repose sur 3 entités : les jetons, la communauté constituée par les utilisateurs, les mineurs et les développeurs et le protocole. L’exemple du bitcoin est le plus facile à comprendre. Pour avoir des jetons (donc des bitcoins) et les échanger, un utilisateur doit avoir accès au réseau et pour ce faire, il doit télécharger un portefeuille bitcoin. Il reçoit par la même occasion le protocole qui n’est autre que les règles qui régissent le fonctionnement du réseau. Selon ces règles, ce sont les mineurs qui créent les bitcoins en validant les transactions. Les utilisateurs de la blockchain ont la possibilité de vérifier si l’opération est correcte et c’est seulement après cette vérification qu’un bloc peut être ajouté à la chaîne et les transactions qu’il regroupe validées.

Il existe néanmoins 3 types de blockchains et elles ne fonctionnent pas toutes de la même manière.

Les différents types de blockchains

Selon les champs d’applications, il est possible de se servir d’une blockchain publique, d’une blockchain privée ou d’une blockchain de consortium. La technologie reste la même pour les 3 types de blockchain mais la différence se trouve au niveau de l’accessibilité et du fonctionnement. Dans la blockchain publique, (comme celle de Bitcoin) les utilisateurs sont anonymes, les données sont visibles par tous les membres du réseau et la validation des transactions est également ouverte à tous. Cette dernière fonction est maîtrisée par un seul acteur dans la blockchain privée et est répartie entre les membres du consortium pour le dernier type de blockchain. Les utilisateurs sont connus dans ces 2 derniers cas.

Qu'est ce que le media planning - Agence Sharing

Media planning

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Étape cruciale dans la mise en œuvre d’une stratégie de communication, le media planning est un ensemble d’actions qui vise à analyser puis à choisir les médias et les supports à utiliser pour la diffusion d’un message publicitaire. C’est le media planner qui élabore le plan média. La présentation d’un tel plan doit se faire dans un document modifiable car il peut faire l’objet de plusieurs ajustements en cours de route. Plusieurs études doivent ainsi être faites avant de pouvoir déterminer les médias et les supports les plus adaptés à la mission à réaliser.

Les éléments à prendre en compte pour mettre en place un plan média

Afin de choisir le média adéquat, il est important de définir en premier lieu l’objectif à atteindre. Il doit être réaliste et mesurable afin que vous puissiez réorienter votre stratégie sur le moyen et le long terme à l’avenir. Définissez donc clairement ce que vous voulez faire et concrétisez votre objectif par des pourcentages ou des chiffres (augmenter le nombre de vos followers de 25K en 3 mois par exemple).

Pour l’atteindre, il vous faut aussi connaître vos cibles. Dressez votre buyer persona afin de pouvoir répondre à leurs attentes en adoptant la meilleure stratégie. Ensuite, faites également un bilan de votre situation actuelle sur le marché par rapport à vos concurrents. Pour ce faire, vous pouvez consulter Google analytics ou vous servir d’autres outils d’analyse tels que Semrush (que nous utilisons régulièrement à l’agence) et les statistiques des plateformes sociales. En ayant réalisé cette première étape, vous pouvez passer au choix des médias plus facilement.

Comment élaborer votre media planning

Vous avez défini votre objectif, vous savez maintenant à qui vous allez vous adresser. Selon le profil de vos consommateurs, choisissez les canaux qu’ils utilisent et ceux avec qui vos cibles ont le plus d’affinité. Vous pouvez utiliser à la fois les anciens médias (presse écrite, TV etc) et les nouveaux médias (réseaux sociaux, blog, app mobiles…) La manière de véhiculer votre message dépendra aussi du type de média adopté.

Néanmoins, il y a d’autres facteurs à ne pas négliger : la disponibilité des médias possibles ainsi que le budget dont vous disposez pour votre campagne. Dresser un tableau avec les objectifs d’un côté et les médias adaptés à chacun d’eux vous aidera beaucoup.

La planification des actions

Il s’agit d’établir un calendrier pour organiser toutes vos actions. Il doit être détaillé et tient compte des évènements qui peuvent éventuellement avoir des impacts sur vos publications (fêtes, vacances, soldes, etc). Mentionnez-y l’intitulé de l’action, le nom du chargé du projet, le média à utiliser, les dates et fréquence de publication, l’objectif à atteindre.

Les publications sur les réseaux sociaux étant indispensables aujourd’hui, utilisez les outils on line de ces plateformes pour savoir à quels moments vos consommateurs sont connectés afin d’optimiser votre reach.

Suivre les performances de votre plan média

Étape finale de votre media planning, le suivi et l’évaluation de votre plan média ne doivent pas être négligés. Vous pouvez noter sur votre première présentation les évolutions constatées chaque semaine ou chaque mois pour faciliter la réorientation de votre stratégie et la redéfinition des objectifs si besoin est.

Définition de la SERP dans le guide de l'agence Sharing

SERP

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SERP est l’acronyme de Search Engine Results Page ou page de résultats des moteurs de recherche en français. Il se réfère à la page web qui s’affiche suite à une requête que l’internaute fait sur ces moteurs. La SERP contient plusieurs liens dont l’ordre d’apparition est déterminé par l’algorithme des moteurs des recherches. C’est cet algorithme qui définit la position d’une page web dans les SERP selon sa pertinence par rapport aux mots-clés utilisés par l’internaute. C’est là que les SERP intéressent le référencement naturel.

La SERP, un concept lié au SEO

 La SERP, notamment celle de Google, fait l’objet de nombreuses études par les grands noms du référencement qui tentent d’expliquer son fonctionnement. Apparaître en page 1 des résultats de recherches, donc sur la SERP1, est en effet l’objectif de tout référenceur et on convoite encore plus les 3 premières positions de cette page. Plusieurs études ont en effet démontré que l’attention des internautes est naturellement portée sur ces positions et par conséquent, les sites qui s’y trouvent reçoivent plus de clics que les autres. Une SERP propose en général une dizaine de liens naturels mais parfois, ce nombre peut-être réduit pour laisser place à d’autres types de résultats.

Les différents types de résultats de recherche

L’algorithme des moteurs de recherche s’affine tous les jours pour donner aux internautes les réponses les plus pertinentes possibles à leurs requêtes. Ainsi, ces moteurs sont aujourd’hui capables d’afficher plusieurs sortes d’informations dans leurs SERP. Sur Google, WebRankInfo compte 83 SERP Features ou fonctionnalités, mais on peut les classifier dans quelques groupes.

 Outre les liens organiques ou naturels qui apparaissent eux-mêmes sous plusieurs formes (sitelinks, AMP, rich snippet, etc.), Google affiche également dans ses SERP des liens sponsorisés, c’est-à-dire des annonces payantes. Ils sont généralement placés en haut des résultats naturels avec une étiquette « annonce » ou récemment avec un picto « Ad » devant le lien. Il y a aussi les résultats de recherche universelle comme les images, les vidéos et les actualités.

Par ailleurs, Google est aussi capable de générer des résultats locaux selon la requête de l’internaute. On notera également le Knowledge Graph qui apparaît sous forme de bloc sur la barre latérale des desktops. Il regroupe toutes les informations que Google connaît sur un sujet recherché par l’internaute. Enfin, les SERP de Google proposent aussi des résultats « Onebox » dont la forme la plus connue est la liste de questions à déplier intitulée «  People Also Ask ». Il apparaît quand la requête de l’internaute est une question.

SEA

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Le SEA ou Search Engine Advertising est une technique de référencement qui vise à gagner de la visibilité sur les moteurs de recherche en les payant. Cette technique de e-marketing vient compléter le SEO ou Search Engine Optimization qu’on connaît aussi sous l’appellation « référencement naturel ». 

Si les 2 techniques sont basées sur l’utilisation de mots-clés, leurs fonctionnements sont bien différents. En effet, le SEO consiste à séduire les moteurs de recherche comme Google par le biais de différentes optimisations techniques afin qu’il affiche un site dans ses résultats de recherche. Il est gratuit. Avec le SEA par contre, il faut rémunérer les moteurs de recherche via des enchères de mots-clés que l’annonceur choisit pour se positionner dans ces résultats. Néanmoins, le SEA possède des atouts importants que le SEO ne peut pas offrir aux éditeurs de sites et aux webmarketeurs.

Les avantages du SEA

A l’opposé du SEO qui est un travail de longue haleine, le SEA permet d’apparaître rapidement en première page de Google et dans les meilleures positions. En effet, les annonces ou liens sponsorisés sont généralement placés au-dessus des résultats naturels ; ils sont précédés de la mention « annonce ». Même un nouveau site a toutes ses chances d’y apparaître si la publicité remplit bien les conditions posées par Google. Le référencement payant permet également de s’adresser directement à une audience ciblée : les annonces ne s’affichent que si les requêtes des internautes correspondent bien aux mots-clés choisis par les annonceurs. Par ailleurs, le SEA permet aussi de voir en temps réel l’évolution d’une campagne publicitaire sur Google. Les annonceurs ont donc la possibilité d’ajuster leur stratégie en temps voulu. C’est la meilleure solution pour les webmarketeurs qui ont besoin d’avoir des résultats dans un bref délai.

Mais il ne suffit pas de payer pour apparaître en première page de Google. Même s’il est vrai qu’on peut obtenir de bons résultats rapidement, cela ne se fait pas sans effort. Pour réussir votre SEA, voici les fondamentaux à savoir.

Les principes de base du référencement payant

Le référencement payant se fait sur la plateforme publicitaire de Google qu’on connaît aujourd’hui sous le nom de Google Ads. Il est basé sur un système d’enchère de mots-clés choisis par les annonceurs eux-mêmes. Comme les annonceurs peuvent être nombreux à vouloir se positionner sur un mot-clé donné, Google Ads a mis en place quelques critères pour définir l’ordre d’apparition des annonces.

Pour avoir les meilleures chances d’apparaître au-dessus de ses concurrents, un annonceur doit avoir un bon score de qualité ou Quality Score pour son annonce. Ce score est basé sur la pertinence de l’annonce par rapport aux mots-clés utilisés par les visiteurs, le site web de destination et le taux de clics que l’annonce obtient. L’enchère maximale est également un critère décisif mais il est possible d’apparaître en première position sans avoir à payer trop cher pour un mot-clé. En effet, plus le Quality Score d’une annonce est haut, plus l’enchère diminue. Google Ads donne en général les indications à suivre pour améliorer le score de qualité ainsi que les éventuelles failles de votre publicité. 

Néanmoins, il y a quand même certaines techniques à connaître pour être plus efficace étant donné l’étendu des services offerts par Google Ads. Il peut ainsi être nécessaire de faire appel à un professionnel si vous avez besoin d’avancer plus vite.

Définition du takeover - Agence Sharing

TakeOver

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Terme encore peu connu dans le marketing d’influence français, le « takeover » désigne une opération événementielle où une marque confie à un influenceur la gestion d’un ou de plusieurs réseaux sociaux pendant une période déterminée. Cette technique e-marketing qui nous vient des États-Unis dure généralement une journée, mais elle peut aussi durer plus longtemps selon les besoins de chaque marque. Les opérations de takeover se sont fait connaître via Instagram au début mais aujourd’hui, elles peuvent être menées sur plusieurs réseaux comme SnapChat, Facebook et Twitter.

Mais l’idée de confier les rênes de ses réseaux sociaux à quelqu’un d’autre peut laisser place à des doutes. Pour les dissiper, on vous explique l’intérêt de cette technique.

Pourquoi faire du takeover ?

Généralement, les marques ont recours au takeover afin d’avoir plus de visibilité sur les réseaux sociaux et pour gagner un nombre important de nouveaux abonnés. L’opération peut aussi être réalisée dans le but de promouvoir des produits et des services spécifiques ou encore pour faire connaître un évènement à venir. Vous pouvez évidemment faire tout ceci avec votre équipe habituelle, mais l’intervention d’un influenceur vous permettra de décupler vos résultats, voire plus.

En effet, grâce à l’influenceur, vous pourrez atteindre un plus large public, notamment ses nombreux followers. Le takeover est stimulant pour les 2 parties car il permet à chacune de bénéficier de la notoriété de l’autre. Cette opération permet aussi d’attirer plus d’abonnés grâce à la spontanéité des posts. L’influenceur est également la personne qui pourra faire le « buzz » sur vos réseaux sociaux si vous savez choisir le profil adapté à votre marque. Pour ce faire, voici quelques conseils utiles pour mener à bien votre prochain takeover.

Comment bien préparer votre opération

Votre invité vedette peut-être une personnalité publique, une star, un orateur célèbre ou un influenceur très suivi sur les réseaux sociaux. Mais votre principal critère de choix doit être sa compatibilité avec les valeurs et les objectifs de votre marque. Votre première mission est donc de trouver cet influenceur avant de vous concentrer sur le nombre de ses abonnés et le niveau d’engagement qu’il peut susciter.

Ensuite, selon vos besoins et vos moyens, vous devrez définir le ou les réseaux sur lesquels votre influenceur va travailler, la durée de son intervention ainsi que la ligne éditoriale qu’il doit suivre pour garder le bon ton. Il est quand même à noter qu’il faudra une certaine flexibilité afin de le laisser s’exprimer librement et toucher le public à sa façon. N’oubliez pas non plus de penser à la manière dont l’influenceur accèdera à vos réseaux : lui donnerez-vous vos mots de passe ou préférez-vous qu’il passe par une personne de votre entreprise pour ses publications ?

Par ailleurs, il est également nécessaire de définir vos objectifs : s’agit-il d’agrandir votre fanbase, d’augmenter leur taux d’engagement, de booster le trafic de votre site… ? Votre influenceur doit être mis au courant de ces objectifs afin qu’il puisse produire un contenu adéquat pour vous.

L’étape finale de votre préparation est l’organisation d’un teasing conjointement avec votre influenceur, sur ses réseaux et sur les vôtres. Vous pouvez par exemple créer un hashtag spécial pour votre takeover et en collaboration avec votre invité vedette, publier des posts annonçants votre événement quelques jours à l’avance.

Pour finir, pensez également à entretenir la relation avec votre influenceur, il pourra encore vous être utile pour d’autres opérations !