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La fonctionnalité Reach Estimation est de retour sur Facebook

La fonctionnalité Reach Estimation est de retour sur Facebook 2000 1500 Sharing

Il y a un an, Facebook a été contraint de supprimer la fonctionnalité “Reach Estimation”, estimant la portée des campagnes de publicité sur Facebook. Le réseau social, souvent pointé du doigt pour son utilisation abusive des données utilisateurs, parfois à la limite de l’illégal, a finalement travaillé sur la sécurité de l’usage de cet outil pour pouvoir en proposer une version plus respectueuse de la vie privée des utilisateurs.
La plupart des entreprises utilisent Facebook dans leur stratégie marketing, notamment car les publicités y ont une meilleure portée, tout en restant abordables. Facebook permet de cibler une audience personnalisée, et la fonction Reach Estimation donne une estimation de la portée de chaque campagne en fonction du budget qui y est dédié. Elle facilite grandement le travail des annonceurs et leur permet un gain de temps considérable.

Une fonctionnalité respectueuse de la confidentialité des utilisateurs

Le retour de Reach Estimation fait suite aux plaintes de nombreux annonceurs. Ceux-ci étaient jusqu’à présent contraints d’utiliser des applications tierces et peu sécurisées pour pouvoir estimer leur audience Facebook.
Le réseau social a donc décidé de rétablir cette fonctionnalité, cette fois ci en proposant une nouvelle version bien plus respectueuse de la vie privée des utilisateurs. Elle est par ailleurs plus complexe et précise qu’avant, puisque le back-end a lui aussi été amélioré, afin de préserver les données de toute utilisation malveillante et abusive.

Une bonne nouvelle pour les entreprises

Pour les entreprises, le retour de l’estimation de la portée est une excellente nouvelle, puisque cette fonctionnalité leur permet de planifier leur budget et d’établir une stratégie précise. Si cet outil a été sujet à de nombreuses controverses par le passé, il est aujourd’hui bien plus sécurisé et promet une utilisation plus éthique et moins abusive des données des utilisateurs, tout en fournissant une analyse poussée et pertinente aux entreprises.

rue Crémieux

Instagram et tourisme de masse : les lieux détruits par la quête de l’image parfaite

Instagram et tourisme de masse : les lieux détruits par la quête de l’image parfaite 2000 1500 Sharing

Le secteur du tourisme n’échappe pas au marketing d’influence, bien au contraire. Nombreuses sont les organisation touristiques qui font appel aux influenceurs pour communiquer sur différentes destinations. Par ailleurs, de nombreux articles répertoriant les endroits les plus “instagrammables” du monde fleurissent sur le net. Une simple photo postée sur Instagram peut être à l’origine de la venue de milliers de touristes, et nous connaissons tous l’impact dramatique du tourisme de masse sur l’environnement. Les influenceurs, accusés de dénaturer les lieux qu’ils visitent, sont directement pointés du doigt. Toujours à la recherche de la photo parfaite et considérés comme “sans gêne”, ils sont accusés de mettre en avant des lieux jusqu’alors inconnus du grand public et générer un trafic immédiat et incontrôlable.

Des utilisateurs prêts à tout pour le cliché parfait

De nombreux endroits paradisiaques ont été fermés au grand public car victimes du tourisme de masse et détruits par les ruées de photographes à la recherche du cliché parfait. C’est notamment le cas des champs de coquelicots apparus suite à un hiver pluvieux en Californie en Mars dernier, piétinés par les touristes venus par milliers pour obtenir leur photo allongé dans les fleurs.

 

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À Paris, la célèbre rue Crémieux, autrefois paisible, est aujourd’hui un point de passage obligatoire des instagrammeurs parisiens au plus grand regrêt de ses riverains. Entre nuisances sonores et détérioration, instagram est directement pointé du doigt.

Enfin, les lieux de mémoire, à priori peu “instagrammables” n’échappent pas aux dérives du selfie. Récemment, la ville de Tchernobyl en a fait les frais, avec le succès de la mini-série Chernobyl diffusée en mai dernier sur OCS (et sur HBO aux États-Unis) et retraçant l’histoire de la plus grosse catastrophe nucléaire de l’histoire. Les visites touristiques à Tchernobyl ont augmenté de 30% à 40% depuis sa diffusion, et son créateur déplore le nombre de photos postées sur ìnstagram, qui à son sens ne respectent pas les victimes de la catastrophe.

Instagram, le bouc émissaire d’un phénomène ancien

Evidemment, il n’a pas fallu attendre l’arrivée d’Instagram pour pouvoir observer ce phénomène de tourisme de masse. Si aujourd’hui, l’impact d’instagram sur le tourisme de masse est pointé du doigt, il est cependant difficile à quantifier et le réseau social fait aujourd’hui office de bouc émissaire. Le tourisme généré par Instagram est cependant réel : entre irrespect, nuisances, pollution, et dégradations, les utilisateurs d’instagram et influenceurs sont prêts à tout pour obtenir LE cliché viral, en dépit des conséquences, parfois irrémédiables.

Plus d’informations : Instagram. Ces lieux abîmés par la quête de la belle image

facebook contenu haineux

Facebook collabore avec l’État français contre la cyberhaine

Facebook collabore avec l’État français contre la cyberhaine 2000 1500 Sharing

En mai dernier, Emmanuel Macron a reçu Mark Zuckerberg à l’Élysée pour aborder la question de la diffusion de contenus haineux et de fausses informations sur Facebook.
Par le passé, Facebook a déjà collaboré avec différents gouvernements dans leurs lutte contre le terrorisme. Cette fois-ci, Facebook accepte pour la première fois de collaborer avec la justice d’un pays en matière de fake news et propos abusifs. Le géant américain s’est engagé à fournir à la justice française des données permettant d’identifier les utilisateurs qui relayent du contenu abusif, telles que leurs données de localisation ou leurs adresses IP, par exemple.

Comment se traduit cet accord ?

Jusqu’à présent, devant une plainte pour des contenus haineux, Facebook renvoyait les juges au Mutual Legal Assistant Treaty, un traité qui régit les échanges de données personnelles et de renseignements entre l’Europe et les États-Unis.
Ce processus étant fastidieux, le réseau social s’engage désormais à transmettre directement des informations au gouvernement français lorsqu’il s’agit de cas criminels impliquant des contenus de haine. Cependant, chaque contenu faisant l’objet d’une enquête sera d’abord analysée en amont par Facebook, qui se réserve le droit de refuser l’envoi de données si la demande est trop large, contraire aux droits de l’Homme ou sans fondement légal.

La lutte contre la cyberhaine en France

Aujourd’hui en France, la législation en termes de protection sur les réseaux sociaux est obsolète, puisqu’elle repose sur une directive de 2004. Elle est cependant remise à l’ordre du jour. En effet, cet accord entre Facebook et le gouvernement français fait écho à un projet récent de loi contre la cyberhaine, visant à combler ce vide juridique. Ce projet, actuellement discuté à l’Assemblée Nationale, prévoit l’obligation de retirer tout contenu manifestement haineux sous 24 heures.
Par ailleurs, d’autres réseaux sociaux se sont engagés contre la diffusion de propos haineux et de fake news. C’est notamment le cas de Twitter, qui a récemment racheté Fabula AI, une intelligence artificielle brevetée qui permettrait de détecter 80% des fausses informations relayées.

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Site Kit, le plugin WordPress de Google tout-en-un

Site Kit, le plugin WordPress de Google tout-en-un 2000 1500 Sharing

Google a annoncé au WordCamp US 2018 le lancement potentiel de Site Kit, un plugin WordPress regroupant ses quatre outils d’analyse.

Gérer un site Web et s’y retrouver parmis les différents produits proposés par Google peut apparaître comme un réel parcours du combattant pour qui n’y est pas initié. Accéder facilement aux informations et aux fonctionnalités qui stimulent l’audience et la croissance des revenus est indispensable aux éditeurs et propriétaires de sites web. C’est pourquoi Google souhaite mettre à disposition un outil tout-en-un : Site Kit.
Il s’agit un plugin WordPress gratuit, disponible en open source et rassemblant les informations provenant de produits Google essentiels.

Fonctionnalités de Site Kit

La première version du plugin inclut les fonctionnalités suivantes :

  • Search Console, qui permet de savoir comment les utilisateurs découvrent le contenu sur Google Search. L’installation de Site Kit lance la vérification automatique du site, directement sur l’interface WordPress et sans avoir à se connecter à Google Search Console en amont.
  • Analytics, pour comprendre comment les utilisateurs naviguent sur votre site. La configuration d’Analytics est comprise avec l’installation du plugin.
  • AdSense, pour surveiller les revenus générés par l’intégration de publicités sur le site.
  • PageSpeed ​​Insights, pour un audit et une surveillance continus des performances du site.
  • La configuration de Tag Manager et Optimize est elle aussi comprise avec l’installation de Site Kit.
site kit

Source : Google

Site Kit permet aux utilisateurs de WordPress un accès en un clic aux informations aux fonctionnalités des produits Google directement à partir du panneau d’administration de WordPress.

Un plugin encore en phase de test

Actuellement, le plugin est disponible en version Bêta, c’est-à-dire en phase de test et accessible aux développeurs uniquement. Google précise d’ailleurs que l’expérience de la configuration actuelle n’est pas l’expérience utilisateur finale. Google espère des retours positifs des développeurs, pour pouvoir en améliorer chaque fonctionnalité et optimiser la compatibilité avec les autres plugins WordPress.
Si de nombreuses améliorations sont encore à prévoir, la version finale devrait être lancée très prochainement.

libra facebook

Tout ce qu’il faut savoir sur Libra, la crypto-monnaie de Facebook

Tout ce qu’il faut savoir sur Libra, la crypto-monnaie de Facebook 2000 1500 Sharing

Le projet de création d’une crypto-monnaie par Facebook ne cesse de se préciser. Supporté entre autres par Uber, MasterCard, Paypal, Spotify et plus récemment par la maison mère de Free avec l’investissement de Xavier Niel, le projet devrait aboutir début 2020. Ce matin, Facebook a officialisé ce qui n’était jusqu’à présent qu’une rumeur, avec la mise en ligne de son “White Paper”. Cette monnaie virtuelle s’appellera “Libra” et voici ce qu’il faut en retenir.

Pourquoi créer une crypto monnaie ?

Facebook est parti d’un constat simple : aujourd’hui, grâce à l’avènement d’internet dans le monde entier, la population a accès à des informations universelles et un large éventail de services. Parallèlement, une simple transaction d’argent génère de nombreux frais, taux d’intérêts, etc., raisons pour lesquelles financièrement, près de deux milliards de personnes dans le monde sont laissées pour compte.
Par ailleurs, l’acquisition d’un smartphone, qui n’était autrefois réservée qu’aux plus riches, est aujourd’hui accessible à une vaste majorité.
Suite à de tels constats, la création d’une monnaie virtuelle, accessible par tous ceux en possession d’une connexion internet, sécurisée et indépendante des fluctuations des différentes devises apparaît comme la solution idéale.

Comment fonctionne la Libra ?

Il s’agit d’une crypto-monnaie basée sur la Blockchain, une technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente, sécurisée, et fonctionnant sans organe central de contrôle (définition de Blockchain France). Grâce à cette technologie, le transfert de crypto-monnaies est gratuit, même vers l’étranger, mais surtout infalsifiable donc extrêmement sécurisé. Libra sera gérée depuis Genève par l’association Libra, une association à but non lucratif.
Si d’apparence la Libra a un fonctionnement similaire à celui du Bitcoin, elle est en réalité très différente. En effet, elle ne fluctue pas selon l’offre et la demande. Tandis que la plupart des crypto-monnaies sont conservées à des fins de spéculation, Facebook veut créer un “stablecoin” avant tout destiné aux échanges.
Indexée sur l’Euro, le Dollar, le Yen ou encore la Livre, cette monnaie virtuelle sera disponible sur des plateformes d’e-commerce telles qu’Ebay (qui est d’ailleurs l’un des investisseurs), sur Facebook, Whatsapp ou Messenger mais aussi, à terme, dans des boutiques physiques. Enfin, pour utiliser la crypto-monnaie de Facebook, il ne sera pas nécessaire d’avoir un compte en banque, un critère essentiel quand on sait que la moitié des adultes dans le monde n’en ont pas. L’utilisateur pourra gérer son argent directement depuis son smartphone, avec l’application Calibra.

Quelles sont les potentiels risques de cette monnaie ?

Facebook, le réseau social aux deux milliards d’utilisateurs, ne cesse de prendre de l’ampleur. Nombreux sont ceux qui ne voient pas le lancement d’une monnaie virtuelle d’un bon oeil.
Facebook est avide des données de ses utilisateurs. Après avoir simplifié le transfert de photos et vidéos, le partage d’informations ou la communication, le réseau social compte désormais se faire une place dans les flux monétaires à échelle mondiale.
Pour beaucoup, et même si Facebook l’a démenti dans son communiqué, Libra n’est autre qu’une manière pour le réseau social de nourrir sa volonté d’un ciblage toujours plus poussé. Quoi de mieux, pour Facebook et le cercle d’investisseurs du projet Libra, que de savoir où l’utilisateur dépense son argent pour cibler ses prochains achats ?

De manière générale, convertir son épargne en une monnaie stable assure une sécurité face aux fluctuations des monnaies courantes et, sur le même principe, une monnaie stable est certainement la meilleure des parades contre l’inflation. Le projet Libra pourrait donc connaître un réel succès et faire de l’ombre aux banques traditionnelles.
Enfin, de par son caractère d’intraçabilité, Libra pourrait être une monnaie propice au blanchiment d’argent, à la fraude fiscale ou à tout autre type de transferts illégaux. D’ailleurs, beaucoup déplorent l’absence de précisions quant à son modèle économique ou à la régulation qui serait mise en place.

moteur de recherche d'emploi Google

Google lance son moteur de recherche d’emploi en France

Google lance son moteur de recherche d’emploi en France 2000 1500 Sharing

Dans un souci d’amélioration du processus de recherche d’emploi en ligne, Google a lancé il y a 3 ans une fonctionnalité y étant dédiée. Autrefois uniquement disponible aux États-Unis, elle a par la suite été déployée au Canada, au Royaume-Uni, en Allemagne puis dans une centaine de pays. Depuis une semaine, elle est enfin disponible en France.

Comment ça marche

Lorsqu’un utilisateur émet une requête sur Google avec le terme “emploi” ou un synonyme, l’algorithme de Google détecte qu’il souhaite voir des offres d’emploi. Désormais, un encadré s’affiche donc dans les résultats, lui proposant une liste d’offres d’emploi correspondantes.

moteur de recherche d'emploi Google

Pour proposer des offres toujours plus pertinentes, le moteur de recherche permet d’affiner sa recherche via l’utilisation de filtres (localisation, type de contrat ou encore date de publication de l’offre). Finalement l’utilisateur peut postuler en un clic ou enregistrer les offres les plus pertinentes afin qu’elles s’affichent sur tous ses appareils. Grâce à cet outil, il n’est plus confronté aux offres expirées, aux duplications de la même offre ou au chargement lent des pages sur chaque plateforme, puisque Google sélectionne et rassemble les résultats les plus pertinents.
Le moteur de recherche met en avant les offres publiées sur les sites des organisations partenaires (Pôle Emploi, HelloWork, Figaro Classifieds, Monster et Ouest France Emploi). Si un site différent souhaite voir ses offres publiées au même titre, Google met à disposition une documentation expliquant les étapes à suivre pour rendre ses postes identifiables dans cette nouvelle fonctionnalité.

moteur de recherche d'emploi Google

Un outil qui profite tout autant aux annonceurs

L’outil de recherche d’emploi proposé par Google a déjà fait ses preuves dans tous les pays où il a été implémenté. On observe un impact plus que positif en termes de taux de rebond et de conversion.
Avec une recherche personnalisée et optimisée, les utilisateurs sont plus nombreux à postuler. Parallèlement, on observe une augmentation de 130% du nombre d’entreprises affichant des offres dans le moteur de recherche.

RGPD

RGPD : le bilan un an après

RGPD : le bilan un an après 2000 1499 Sharing

Le RGPD (Règlement Général sur la Protection des données) est entré en vigueur le 25 mai 2018. Selon une étude d’Ogury, un an après, près de la moitié des consommateurs français ne connaît pas cette loi et 60% des français ne comprennent pas comment les données personnelles sont utilisées par les marques. Sachant que l’utilisation de nos données personnelles est la source principale de profit de géants tels que Google et Facebook, ces résultats sont assez alarmants.

Retour sur le RGPD : ses principes

Le RGPD est un texte réglementaire appliqué sur l’ensemble du territoire européen établissant des règles sur la collecte et l’utilisation des données (c’est-à-dire toute information concernant une personne identifiée ou identifiable). Le RGPD s’adresse à toute structure effectuant de la collecte et/ou du traitement de données, quel que soit son secteur d’activité.
Du côté de l’utilisateur, le RGPD permet d’être notifié quand un site collecte ses données personnelles, mais aussi de donner son consentement. En cas d’atteinte à la vie privée, il offre à l’utilisateur un “droit d’oubli”, c’est-à-dire le retrait de ses informations personnelles du web.
Depuis la mise en place du RGPD, il est fréquent de devoir accepter la politique de confidentialité d’un site internet pour pouvoir naviguer dessus. En l’acceptant, l’utilisateur est supposée l’avoir lue et est donc informé que ses données sont susceptible d’être collectées, traitées et utilisées. A priori, il donne son consentement en connaissance de cause.

Les raisons de la désinformation sur l’utilisation des données

Trois français sur quatre estiment être inquiets de la manière dont sont utilisées leurs données, mais 80% d’entre eux continuent d’utiliser des applications en sachant qu’elles collectent abusivement des données. Facebook est d’ailleurs au centre des craintes à ce niveau. Malheureusement, très peu de mesures sont prises pour éviter un tel trafic des informations personnelles.
Rares sont les personnes qui prennent le temps de lire les conditions d’utilisation ou la politique de confidentialité d’une interface. Une étude menée aux États-Unis par Deloitte a d’ailleurs montré que 91% de la population accepte ces conditions sans les lire, ce qui n’est pas étonnant quand on sait qu’il faut environ 86 minutes pour lire les Conditions générales d’utilisation d’Instagram…
De plus, pour détourner l’attention des utilisateurs sur les conditions d’utilisation, l’utilisation de dark patterns est très fréquente. Avec un simple design faisant ressortir le bouton “accepter” en dépit du bouton “refuser”, l’utilisateur guidé par le code couleur n’hésite pas à accepter sans même savoir de quoi il s’agit.
Enfin, les utilisateurs préfèrent largement payer l’utilisation d’un site en données plutôt qu’en argent.

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Twitter déclare la guerre aux fake news

Twitter déclare la guerre aux fake news 2000 1499 Sharing

Les fake news sont le fléau des réseaux sociaux. Twitter y est particulièrement exposé et lutte depuis des années pour les éradiquer.
Depuis 2016 le réseau social, qui a eu un impact considérable sur les élections présidentielles américaines, est sous le feu des critiques, malgré sa tentative les années suivantes de désactivation des comptes diffusant de fausses informations. Une étude de la Knight Foundation montre d’ailleurs que ce fut un échec puisqu’elle estime à 80% ceux d’entre eux qui sont encore actifs aujourd’hui.

Jusqu’à présent, Twitter se focalisait sur des indices simples pour identifier le contenu abusif : si l’adresse mail du compte n’était pas confirmée, si la même personne utilisait plusieurs comptes simultanément, tweetait en rafale, mentionnait des comptes qui ne la suivaient pas, ou tout comportement qui pouvait évoquer une « attaque coordonnée ». L’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique (machine learning) ont toujours été la clé pour déceler les comptes relayant des fake news. Malheureusement, une grande part des fake news étant relayée automatiquement par des bots, il est difficile de réagir face à leur vitesse de propagation.

Twitter rachète Fabula AI

Twitter a cependant fait un pas de plus dans sa lutte contre les fake news cette semaine en rachetant Fabula AI. Dotée d’une équipe de renommée mondiale de chercheurs en apprentissage automatique, la startup londonienne a développé Geometric Deep Learning, sa propre technologie visant à détecter les manipulations de réseau.
Graph deep learning est une nouvelle méthode pour appliquer de puissantes techniques d’apprentissage automatique. Elle permet d’analyser des ensembles de données volumineux et complexes, et se différencie de l’apprentissage automatique traditionnel par sa capacité à relever le défi complexe et contextuel consistant à analyser correctement chaque message envoyé par un utilisateur de média social, bien intentionné ou pas. Cette intelligence artificielle serait en effet capable de détecter 93% des fake news sur le web.

Désormais installée dans les bureaux de Twitter, la start up développe son algorithme pour l’intégrer progressivement au réseau social.

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Sign in with Apple, un pas de plus vers la confidentialité en ligne

Sign in with Apple, un pas de plus vers la confidentialité en ligne 700 525 Sharing

Il est commun pour les applications de proposer à leurs nouveaux utilisateurs de s’inscrire via Facebook, Twitter, Google ou encore Linkedin. Plus pratique pour l’utilisateur, cette fonction lui évite de créer des comptes séparés pour chaque application.
En revanche, elle donne accès à de nombreuses données personnelles, comme l’adresse mail, le numéro de téléphone, les centres d’intérêt ou encore la localisation, que l’application n’hésite pas à réutiliser par la suite pour cibler au mieux sa publicité.

La parade d’Apple

Estimant que la confidentialité en ligne est impérative, Apple a annoncé, lors de sa Keynote du 3 juin, la mise en place d’une option semblable : Sign in with Apple. Elle devrait faire son apparition courant 2019, avec la mise à jour iOS13 et sera disponible sur tous les dispositifs Apple.
Concrètement, l’inscription à une application s’effectuera avec Apple ID et la validation du compte avec Touch ID ou Face ID. Il s’agit d’une authentification à deux facteurs, et qui plus est bien plus sécurisée pour l’utilisateur puisque Apple s’engage à ne partager aucune donnée confidentielle avec l’application en question.
Apple offrira aussi la possibilité de partager ou de cacher son adresse mail au développeur. En choisissant l’option « masquer », Apple crée une adresse électronique à usage unique. Les courriers électroniques envoyés à cette adresse sont ensuite transmis à l’utilisateur par Apple. Pour désactiver les courriers électroniques de l’application, il suffit alors de désactiver l’adresse à usage unique.

Cette nouvelle a été particulièrement bien accueillie auprès des consommateurs. Du côté des développeurs, en revanche, elle peut s’avérer être un réel frein puisque la récupération de données personnelles est pour beaucoup leur principale source de profit. Apple n’a cependant pas laissé le choix aux développeurs : pour être acceptée sur l’AppStore, une application qui propose l’identification via un réseau social tiers tel que Facebook ou Google doit obligatoirement proposer une inscription via le compte Apple.

Face à ses concurrents avides de données (notamment à des fins de publicité ciblée), Apple se démarque en affirmant que son système d’identification automatisé n’espionnera en aucun cas les utilisateurs. Testée cet été, la mise à jour d’iOS13 devrait être effective à l’automne prochain.

Les agences Sharing et TYPY fusionnent !

Les agences Sharing et TYPY fusionnent ! 1200 769 Sharing

L’agence conseil en communication et stratégie de marque, Sharing, basée à Paris, reprend l’agence de communication digitale TYPY, dont les activités centrées sur le social media, le web et la création digitale viennent compléter son savoir-faire de créateur d’engagement pour les marques. Pierre-Olivier Capéran ex-président et co-fondateur de TYPY rejoint le comité de direction de Sharing en tant que Directeur Associé et Directeur de la création au côté des 3 autres associés de l’agence : Caroline Cacheur, Directrice de la Création, Marie-Estelle, Wittersheim Directrice Commerciale et Conseil, et Hervé Cacheur, Président.

Hervé Cacheur, Caroline Cacheur, Pierre-Olivier Capéran et Marie-Estelle Wittersheim

Sharing est née dans l’écosystème des start-ups et de l’entrepreneuriat, de profils parfois atypiques, décidés à créer une agence d’un autre genre. Sa raison d’être : l’émergence des marques et la création auprès de leurs cibles d’un engagement durable et créateur de valeur.